LES PARLE A CONTRE COURANT LE 17 JUILLET 2016

DERNIERE SOIREE CONTRE-COURANT

Enfin le vent s’est calmé, les températures sont remontées

 

ANDRE :

Dans le contexte actuel ce festival est un moment particulier. Les gens ne se connaissent pas forcément mais on traine entre deux spectacles dans ce lieu aéré en dehors d’Avignon. On est mis en situation d’échange, c’est de la construction d’échange ce festival !

ANNIE :

Trop court, juste le temps de commencer à prendre un rythme !

DANIELLE :

Vraiment dommage que ça soit si court cette année

L’ABOYEUSE :

J’ai à peine eu le temps d’aboyer

UN GROUPE :

On en redemande

MOI CORINNE DADAT
C’est un sujet grave traité avec humour. La jeune fille acrobate mettait vraiment une note différente. j’ai trouvé que c’était un peu court.
Annie d’Uzès

 

PAROLE D’IMAGES PAR ANDRE :

C’est une suite à 2014, comment pourrait-il en être autrement ? Ce deuxième temps se conjugue au deuxième temps du pluriel – nous la part étrangère aux personnels des électriciens et gaziers se retrouvent et s’entremêlent pour une immersion dans les cultures du monde dans un lieu unique et éphémère, comme entre deux eaux troubles et troublante par une actualité qui s’écrit en lettre de sang.

Ailleurs et si proche de Nice que les bruits qui voudraient nous écraser de peur nous obligeaient à respirer l’odeur acre de l’obscurantisme, la part maudite que nous refusons d’absoudre.

La fabrique du mal est en nous, nous pouvons lui donner les moyens d’exister ou de disparaître

mais, pour cela il faut que nous soyons nombreux à le penser en agissant, en agitant la part sacrée qui nous fait préférer la vie à la mort, le bonheur aux malheurs, le rire aux larmes.

C’est exactement « sous le vent » que nous venons chercher ce rêve éveillant dans ce lieu aux portes d’Avignon, un festival en contre-courant, qu’il semble un espace insulaire dans le grand marché de la Culture. Ce lieu nous le partageons en IN et en OFF, agents ou « usagers » de la culture sans nous soucier de nos identités, de nos ressources, de nos bagages. Nous retrouvons des visages familiers, qui sont devenus familiers, des gens de passage, des essayeurs de festival, des anciens qui portent le sceau de la fidélité et des nouveaux qui reviendront, si ce lieu persiste.

Ce sont ces instants que j’ai souhaité inscrire sur le papier photographique, des instants légers, sans pose, sans maniérisme, dans la continuité de notre présence ensemble pour conserver une trace bienveillante de Nous.

Des images sur la scène et dans les apartés, dans les coulisses de l’être, des moments d’effacement, d’apaisement et de tensions zygomatiques pour les grands moments de joie communicative.

Des instants pris, sans droit à l’image, un risque maximum à l’usage de tous, ces images je vous les rends sous forme d’un livre à déployer qui nous permet de poursuivre ensemble ce lien complexe comme une vis sans fin, que chacun pourra « supporter et commenter à sa guise. C’est juste le souhait extrême de partager de partager l’hypothèse que nous pourrions à travers ces images associées faire un bout de chemin ensemble.

Que ce qui nous rapproche à plus d’importance que nos différences et veiller ensemble aux causes qui nous conduisent ici ou ailleurs à protéger nos humanités.

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ANNA, c’est ta dernière année à la programmation du festival, comment te sens tu ?:

Je m’en vais avec l’idée du devoir accompli même s’il reste encore beaucoup de choses à faire. J’ai vraiment aimé convaincre les spectateurs que les spectacles étaient faits pour eux.

J’ai toujours cru à l’intelligence des gens, le contact gens/culture est primordial.

Il faut continuer à renouveler ! C’est une sorte de militantisme. Quand par exemple je vois les gens écoutants  Fralib en pleine  bourrasque sans bouger ! C’est réussi !

Je suis arrivée en 1998 au sein d’un des plus grands festivals du monde, j’ai essayé d’y créer des passerelles. J’ai toujours été sure que tout spectacle est de l’art, même si on ne ressent pas les mêmes choses au même moment.

J’ai toujours évité le consensuel, j’aime l’esprit critique.

-Ce n’est pas nul ! On en parle !

JOSEPH :

Contre-Courant c’est un havre de paix culturel engagé.

Quand tu vois la foule d’Avignon ! C’est une base arrière très très forte. Un autre style de public

MICKAEL :

Il faut laisser la place…

SIMONE :

Moi c’est la retraite et je fais tout ce que je n’ai pas encore eu le temps de faire durant ma vie professionnelle.

JEAN:

Dix ans à Campéole, envie d’avoir plus de temps pour découvrir d’autres spectacles, j’ai un projet de festival de cinéma dans ma région.

PASCALE BERODIAS :

Ce soir beaucoup d’émotions. C’est la  dernière pour Anna, Simone, Mickaël, Jean

Merci pour tout ce qu’ils ont apporté à cet événement.

C’est quoi pour toi CONTRE COURANT Pascale, la présidente de la CMCAS Avignon? :

-Une parenthèse!
C’est quoi pour toi CONTRE COURANT Simone?
Je viens de vivre un moment de poésie intense grâce aux Souffleurs des commandos poétiques. Ca fait du bien. Contre-Courant c’est ça, la rencontre avec cette poésie.
Mickaël:
Je quitte la présidence mais je ne quitte pas Contre- Courant.

A L’ANNEE PROCHAINE CONTRE-COURANT

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