Une fois installés dans les gradins de l’école de Montolivet, notre regard se porte vers un décor épuré, simple et recherché à la fois.
Une table de repas, des voilages blancs, le spectacle… avant de nous livrer un cadre urbain et souterrain : l’univers métropolitain.
Dès les premiers instants nous sommes absorbés par l’intrigue du dernier spectacle d’Aurélien Rousseau, haut fonctionnaire s’inspirant de faits divers pour monter son spectacle. Sous nos yeux, les dix acteurs de la troupe du Petit Théâtre de Pain interprètent pas moins de quarante rôles. Un exploit autant physique que technique qui nous prouve le professionnalisme, la capacité de jeu des acteurs.
Autant personnage principal que maître du jeu, le métro nous emporte aussi vite dans son histoire qu’il transporte ses voyageurs. Entre violences quotidiennes, quête de vengeance, mixité sociale et amour inaccessible… autant de sentiments et d’histoires qui se croisent pour dépeindre l’univers indifférent du monde actuel. Le métro, lieu où l’on ne se regarde jamais, où l’on ne fait que se croiser deviendra pour nos personnages le théâtre de toutes les rencontres aussi improbables qu’intrigantes. Un puzzle de tranches de vies dû à des personnages caricaturés quoique proche de la réalité.
Lise, Maxime, Justine et Julie
Participant au séjour "Jeunes critiques de théâtre"
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