PARLE LE 14 JUILLET 2017
18h00 IKCHE WISHASHA-L’HOMME NOUVEAU Cie Pernette (Besançon)
J’ai vu à 18 heures un mouvement qui s’est déshabillé presque. Les tatouages de la danseuse avaient été marqués sur sa peau au XIXème siècle. Sûrement vers le milieu du siècle, l’encre bleue parlait du capitalisme ancré à toutes les chairs et des résistances russes ou chinoises dont les vêtements quittaient le corps. La musique de plus en plus envahissante, les rêves et les mots, le goût de la liberté sur les lèvres. On peut la revoir quand ? On peut jouer avec elle ? On peut reprendre le fil de l’histoire ? Gilbert CONIL
19h00 Visite inaugurale de l’exposition « vivent les colos » qui retrace une belle histoire d’éducation populaire et qui confirme que les jeunes actuellement nous apportent beaucoup quand on leur laisse la possibilité de lâcher leur écran. Pascale Bérodias
Discours d’inauguration de Contre-Courant par Pascale Bérodias, la Présidente de la CMAS Avignon
« L’an dernier je parlais d’espérance » la veille du terrible attentat de Nice, et depuis plus de migrants sur les routes, de nombreux morts noyés, pour ne pas rendre tout cela banal, je préfère retourner à la poésie avec les vers de cette poétesse syrienne Maram Al-Masri :
L’avez-vous vu ?
Il portait son enfant dans ses bras
Et il avançait d’un pas magistral
La tête haute le dos droit.
Comme l’enfant aurait été heureux et fier
D’être ainsi porté dans les bras de son père
Si seulement il avait été vivant. »
« Elle va nue la liberté,
Sur les montagnes de Syrie
Dans les camps de réfugiés.
Ses pieds s’enfoncent dans la boue
Et ses mains se gercent de froid et de souffrance
Mais elle avance.
Elle passe avec
Ses enfants accrochés à ses bras.
Ils tombent sur son chemin.
Elle pleure
Mais elle avance.
On brise ses pieds
Mais elle avance
On coupe sa gorge
Mais elle continue de chanter. »
- Maram Al Masri
-Il n’y a rien de futile dans ce qu’on fait ici, c’est une forme de résistance, ces rencontres culturelles, ces échanges, ces débats entre nous dans toute leur diversité sont notre richesse.
On va dans le sens de l’intérêt général, l’idée est de faire évoluer notre point de vue car on ne sort jamais indemne d’un spectacle.»
Même ton de voix de Noémie Becquel, vice présidente de la CCAS, qui a su aussi communiquer son militantisme pour les droits des citoyens, particulièrement des femmes..
« On ne nait pas syndicaliste, on le devient
On ne nait pas féministe, on le devient car quand les droits de femmes avancent, la société avance. »
Un grand merci à été offert à ceux qui ont contribué à cette nouvelle aventure, Contre-Courant 2017,
Christophe Van Houtteelu en charge de l’évènement, Marion Rousseau, la nouvelle programmatrice, Aurélia Migliacio, la chef de projet, les artistes, les bénévoles, les techniciens et les élus, présents sur le terrain
20h00
Apéritif animé en musique avec Courir les rues & sa Band, neuf musiciens avec du cuivre
22h00 Pas si traditionnel bal du 14 juillet avec la Cie Pernette (Besançon)
Grâce à l’aboyeuse de chez Hermès, la pelouse est pleine d’un public enthousiaste qui réussit dans la joie une chorégraphie digne de professionnels.
Billet d’humeur Contre-Courant
Après le passage à la librairie Diderot. Si « le théâtre c’est un homme debout et qui parle », le travail s’est aussi être droit, mais dans sa tête et face à ce qui s’oppose à nous. C’est le « nous » l’important, la différence, la nature humaine. Le travail s’est un « nous » trop souvent réduit au « je ». Il faudra se tendre la main, s’en tenir à ce qui émerge. Avec les mêmes jeux, les mêmes fiertés, et des espoirs au bout des yeux. C’est la nuit noire qui m’arrête, pas les rêves.
Gilbert CONIL
Dans le OFF ce que le PARLE a recueilli
Les déclinaisons de la Navarre à la Manufacture à 10h20On a aimé ce spectacle de Danse, pas pour les enfants, drôle, bête, un bon moment !
Est-ce que vous pouvez laisser la porte ouverte en sortant ? À la Manufacture à 14h55
Il faut savoirprofiter de chaque instant de la vie, pièce sur la maladie d’Alzheimer traitée sur le ton de l’humour.
Provisoire(s) de Mélanie Charvy Cabestan à 15h15
D’actualités ! Tirée de rencontres d’intervenants de France terre d’asile. Apporte un autre regard sur l’immigration avec une mise en scène qu’on a apprécié même si le sujet est triste. On en apprend plus sur l’engagement des travailleurs sociaux.
Au bout du monde de Daniel Mesguish au Chêne Noir à 12h15
Mesguish en fait presque trop avec cette pièce à plusieurs niveaux de langues. Il se met en lumière en sachant tout sur tout, un peu déçue !
PARLE LE 15 JUILLET 2017
Les jeunes critiques de la CCAS ont aimé le bal du 14 juillet et se sont bien éclatés
Par contre ils ont trouvé difficile de suivre la scène et le texte de l’homme Nouveau .
“Il y avait une trop grande distance entre ce qui se passait devant nous et le discours politique.”
Les Miniatures
Séance de massage, Marie-Annick est désignée volontaire. Le duo de chorégraphes évoluent autour d’elle :
– »Ma fille est masseuse et je n’ai jamais voulu qu’elle me masse car je n’aime pas qu’on me touche. Cette expérience a d’abord été intimidante avec les yeux fermés mais les pressions des mains étaient douces mais fermes et il y avait des bruits agréables. Je me suis laissée emporter par la confiance de ces effleurements très doux. Ils ont vraiment mis mon corps à leur rythme. Sacrée expérience dont je me souviendrai à vie ! »
Cie Rêvages
Pour réussir dans le monde il faut avoir l’air fou et être sage. Montesquieu
Pour réussir dans la vie il faut mettre de l’eau dans son vin pour qu’il n’i ait plus de vin. Jules Renard
L’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes. Anatole France
Espace créatif de poésie avec le projet d’un grand arbre à poésie le 18 juillet. A suivre…et à écrire….
Des visiteurs à Contre-Courant
– »Nos logeurs nous ont recommandés ce festival et on est là, ravis et on va devenir des fidèles ! »
19h00 Sieste en musique
Marion, organisatrice du festival :
« _J’ai été touché de voir un petit garçon venir se pelotonner dans les bras de sa maman aloongée,
pendant cette sieste »
– »La cie Rêvages m’a permis de découvrir Yannis Ritsos, un poète grec du 20ème siècle. Aragon le prénommait le grand poète vivant ! Il a été militant et plusieurs fois emprisonné sous le régime de Mussolini et du temps des colonels.
A découvrir et d’autres livres de poésie à disposition sous la tente de la cie.
2ème chorégraphie de Les Miniatures
– »Quelle pêche, quelle beauté, ce type de mouvement est tellement juste, ça perdure dans le temps. » Meagoni
– »Contre-Courant nous permet de découvrir des spectacles qu’on n’irait pas voir de nous mêmes ! Il faut s’ouvrir à tout. Il y en a qu’on aime, d’autres qu’on n’aime pas.
Je suis de Chateaurenard, on n’est que deux de la CMCAS, c’est dommage car il y a plein de choses gratuites mais les gens n’en profitent pas, à force il n’y aura plus rien !
Hier soir il y avait plein de jeunes au bal et ça fait du bien ! «
Nicole et Jean-Jacques
Plusieurs témoignages :
– »Le point Accueil de Campéole nous manque !!!!
Au moins il pourrait y avoir quelqu’un pendant le festival ! On ne peut plus identifier qui est ou n’est pas CCAS »
Dans le IN
Toujours autant de retours positifs pour Antigone de Sophocle, mise en scène de Satoshi Miyagi
– »C’était beau, tout en finesse »
– »J’ai trouvé le rôle de Créon d’une grande violence ». Michèle de Lagnes
Les Parisiens d’Olivier Py
– » On a aimé cette satyre de la vie politique, culturelle et sociale des parisiens. Il y a des moments assez dérangeants ! »
Dans le OFF
Les jeunes critiques de la CCAS ont aimé
GRAIN, histoire de fous, immersion dans le monde bipolairede Marie-Magdeleine et Julien Marot
La comédienne est incroyable, elle joue six personnages différents sans changement de costume simplement grâce à sa posture. C’est drôle et émouvant !
Leur succès de 2012 : La famille vient en mangeant
Aux Barriques
Comédiens de R.Fulconis.
On a beaucoup appris sur le métier de comédien au quotidien. 5 acteurs sur scène nous ont offerts beaucoup d’émotions. Bonne mise en scène, ça a résonné pour nous.
Au théâtre Actuel
Adieu Monsieur Haffmann de J-P Daguerre à 20h40
Excellente mise en scène pour cette histoire de clandestin et d’un marché peu classique en 42 à Paris
Clérambard de Marcel Aymé à 18h55
L’œuvre de Marcel Aymé est traité de manière humoristique avec une mise en scène dynamique et efficace, on a aimé !
Politiquement correct de Salomé Lelouch à 13h25
Sujet grave traité sur le mode humoristique qui rend accessible la politique et les opinions divergentes
Au Carmes
La violence des riches à 10h
Dénonciation de la violence sociale par deux sociologues militants, Michel et Monique Pinçon-Charlot, critique drôle et mordante inscrite dans une démarche d’éducation populaire.
Aux Halles
F(l)ammes de Ahmed Madani à 11h
histoires étonnantes chantées, dansées, jouées de dix femmes nées de parents ayant vécu l’exil et issues des quartiers. On aime !
Aux Béliers
Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac
Sacré performance de l’acteur pour l’acteur seul en scène! Beaucoup d’émotions
Ada/Ava de Manual Cinéma à 10h30
Expérience cinématographique incroyable avec des ombres chinoises où théâtre et cinéma sont mêlés. Un vrai enchantement !
Au Balcon
PompierS de J-B Patricot
Succès de l’année dernière avec des comédiens excellents ou une jeune fille rencontre un pompier qui abuse d’elle. On a envie de hurler, c’est très fort !
PARLE LE 16 JUILLET 2017
A l’accueil de Contre-Courant
Comment s’est passé la pièce de théâtre « l’abattage rituel de Georges Mastromas, , hier soir avec le vent ?
« -J’ai mangé un peu de poussière. D’un autre côté c’était beau parce que quand on regardait le spectacle, on était un peu frigorifié, ça donnait une autre dimension au spectacle. »
Annie
Serge : -« Beaucoup d’habitués à Contre-Courant »
-« C’est notre première fois à Contre-Courant. On en a entendu parler par des amis qui nous ont dit que c’était très sympa. C’est du bouche à oreille même au sein d’EDF. Par contre pour trouver le site il faut fouiller ! Ce n’est pas accessible à tous ! »
-« On est dans une société de plus en plus individualiste. D’où l’importance de ce genre de lieu, faire du lien, rencontrer les gens. »
-« Il faut mettre un point info à Campéole au moins pendant le festival ! »
STOIK Cie les Gums
«Sans mots ils font passer des émotions, du rire, de la tendresse, ils osent des choses. »
Cécile et Corinne
18h30 3 femmes poétesses présentées dans les lectures ce soir de la Cie Rêvages!
-« Je n’irai pas voir le spectacle To burn or not ce soir car j’ai un fils au RSA à la maison et je ne veux pas écouter un spectacle à ce sujet »
TLETA, fragments d’une biographie sous silence
-« Je suis Tunisienne, ça me parle. La différence c’est que je suis arrivée à 8 ans et m^me si j’ai eu 2 ans de retard à l’école, j’ai démarré au CP et suivi un cursus normal. Je n’ai pas été en CLIS, là c’était la perte ! » Halima
L’actiuer de TLETA
-« je fais ma part dans la transmission, j’ai créé ce spectacle pour savoir comment raconter notre histoire familiale à mes enfants »
OFF
Driftwood à Présence Pasteur à 14h15
Cirque, acrobaties à couper le souffle, cabaret
Prison-Possession de François Cervantes à Gilgamesh belleville à 12h25«
Un homme seul en scène commence à nous parler de son enfance, silencieuse, jusqu’à la découverte des mots et de l’écriture qui deviendra une habitude nocturne. Un jour il est sollicité pour intervenir dans une prison, nous raconte ses premières impressions en parallèle avec le silence de son enfance.
Puis il fait le choix, préférable à son goût, d’échanger des correspondances avec les prisonniers qui le souhaitent. C’est ainsi qu’ils échangent longtemps avec Eric, jusqu’à une fin brutale de cette correspondance, sans raison d’Eric.
Cervantès va nous emmener, nous entrainer dans la vie d’Eric, dans un monologue de plus d’1 heure, et qui nous captivera tout du long de ce chemin difficile qu’est la vie de prisonnier, d’Eric, de sa vie ou plutôt de sa non vie, de la perte des sentiments dû à l’isolement, …
Pas une seconde l’attention n’est relâchée, la diction lente, l’éclairage très subtile, l’histoire d’Eric et du narrateur qui devient Eric lui-même, qui raconte avec ses mots à lui ce qu’il vit, ou plutôt ce qu’il ne vit pas après ces très longues années d’emprisonnement et de tentatives d’évasion. Bouleversant ! »
Jean-Jacques d’Orléans
C’est un peu compliqué d’être l’origine du monde Contre Courant mercredi à 22h et Lucioles à 15h45
Drôle, féministe
Nouveaux genres au Bout du monde à 16h15
Psychanalyse en direct
Le paradoxe amoureux au Petit Chien à 12h25 de Pascal Bruckner
L’amour, le couple, humour et profondeur ! Excellent
Rencontre entre un psy et ses clients au Petit chien
Excellent par la mise en scène et le texte
La baie des Anges au Gilgamesh Belleville à 13h45
Le sujet est la création d’une pièce de théâtre. Très curieux et mitigé !On navigue entre la pièce et la réalité des acteurs. Volonté d’une mise en scène décousue. Il manque quelque chose.
C’est toujours un peu dangereux de s’attacher à qui que ce soit. Collège de la Salle à 11h35
Relation entre le public et les comédiens avec des moments voulus d’agressvité envers le public. On est souvent mal à l’aise.
Quand je serai grande…tu seras une femme, ma fille aux 3 soleils à 10h35
Très émouvant, on verse une larme !
Présence de la CCAS aux ateliers de la Pensée, débat « Comment sortir de la grande régression ? suivi d’un apéritif avec Raffaele Simone, linguiste, Gisèle Sapiro, sociologue
Gilbert Conil :
-« Ce débat n’a pas apporté grand-chose ! Le sociologue voulait amener le débat sur religion et modernité mais je pense qu’il ne peut pas y avoir de modernité dans la religion.
Simone a bien décrit les RDV ratés de la gauche avec la mondialisation, l’immigration et le numérique. Je parle de la gauche mais c’est du monde ouvrier dont il s’agit.
L’idée de progrès était assez clair depuis 3 décennies, aujourd’hui la situation est extrêmement complexe. Les travailleurs et les consommateurs sont sur le même système de réseaux numériques. Il n’y a pas vraiment eues de solutions proposées, seulement le développement du travail local.
Il a aussi disqualifié tous les systèmes électoraux. Faut ‘il mettre un coup de pieds dans la fourmilière ? Les solutions sont difficiles à trouver dans ce cadre.
On est en échec sur le système de nomination de nos représentants.
Il faut envisager des solutions collectives.
Il faudrait avoir des forces sociales pour nous sauver. On est au plus bas ! La principale erreur à ne pas faire est de traiter les jeunes par le mépris avec leur relation au numérique. »
PARLE LE 17 JUILLET 2017
18h00 Rencontre autour de l’exposition « Vivent les colos ! »
Alexandre…, accompagné d’un des scénographes Guillaume Lanneau, nous explique le travail de recherches et de mémoire avec l’envie de proposer une exposition différente accompagnée de documents d’époque. Le parti pris a été d’imaginé la colo sur une année entière.. Cette expo est itinérante et 11 lieux d’accueil sont programmés à l’horizon.
Que trouve t’ on dans l’expo ?
Le quotidien des enfants, jusqu’à leur tenue vestimentaire et au fil des documents on peut percevoir l’évolution des colos bénéfiques grâce à la politique des Activités Sociales de l’énergie. Et les témoignages des enfants, encadrants et convoyeurs de ces colos.
Suite à cette expo et suite au travail de mémoire effectués par la la CMCAS du Pas de Calais dans le cadre des Parle, un atelier de partage de mémoires aura lieu mardi 18 juillet à 21h à Contre-Courant.
– »L’expo montre des photos très anciennes, les vêtements sont vraiment démodés, c’est moins sévère maintenant car on s’habille comme on veut. Il n’y avait pas assez de liberté avant ! »
Céline, Pas de Calais 15 ans
– « Mes enfants ne sont pas partis en colos, on a préféré partir en famille dans les centres de vacances de la CCAS et je ne voulais pas les quitter ! Le premier centre avec mon fils aîné bébé est un sacré souvenir, après 1000kms de route l’équipe du centre a voulu qu’on reparte car il avait les oreillons et on allait mettre en danger les mamans enceintes du centre. Finalement on a pu rester ! »
C. Nord Pas de Calais
A Contre-Courant
– »Contre-Courant je l’ai découvert cette année. C’est grâce à Nicole Masson très active au niveau des commissions.
J’ai vraiment apprécié les Miniatures. Leurs corps et leur esprit m’ont fait vibrer, extraordinaire !
Belle découverte aussi avec des moments de poésies variés déclamés par la petite fille de Stéphane Hessel ! Leur but est d’animer la curiosité et ça marche.
Et j’ai trouvé que l’actrice de To burn or not avait des jambes très belles !
Mireille, les Angles
Bons plans sur Avignon
Excellent films à Utopia avec des échanges avec le public après les séances, je recommande !
Sur Villeneuve avec une programmation riche à la Chartreuse.
Dans le OFF
Sans laisser de trace de Rachid Bouali au Collège de la Salle à 13h25
Pièce centrée sur le passage et le passeur. On quitte le monde des vivants pour celui des morts et vice-versa. On parle de frontière, de migrants, très beau !
Le fils à la Manufacture à 13h
Pour comprendre les mécanismes qui font basculer vers la radicalisation. Une mère pharmacienne, catho qui devient militante et y trouve beaucoup d’exaltation.
Dans un canard de J-D Magnin au Halles à 14h
Au sujet de harcèlement dans une entreprise, scabreux et très drôle.
Le quatrième mur aux Carmes à 19h
De Sorj Chalandon
Promesse faite à un ami de monter Antigone d’Anouilh dans le Liban en guerre avec des comédiens issus de chaque camp en conflit. Excellent !
Jaurès à la Fabrika à 12h30
Comprendre le combat de Jaurès avec une mise en scène très plaisante.
PARLE LE 18 JUILLET 2017
Les rencontres à Contre-Courant :
Didier Bondut, président de culture du cœur qui sera bientôt remplacé par la directrice du théâtre Nouveau Ring organise dans le cadre du OFF une journée gratuite de découverte du festival pour 300 enfants du Vaucluse
Au programme un spectacle, un pique-nique, une visite d’Avignon et des rencontres avec les acteurs qui partageront un ressenti de leur vécu.
– »Je connais bien Contre-Courant, mon cousin Damien travaille à la Barthelasse comme agent EDF »
– »Le 23 on recommence dans le OFF avec un hommage aux femmes de la Méditerranée. Je travaille aussi sur le Burkina Faso et j’ai un projet à développer sur la Roumanie.
.
Jean-François Munnier, directeur du théâtre de l’étoile du Nord à Paris
– »J’ai créé le festival Concordance il y a dix ans. Chaque année il y a quatre créations et quatre reprises. L’idée est d’amener la danse et la littérature sur scène ensemble, à un public très mélangé. J’insiste vraiment sur la proximité entre les artistes et le public. Une création vient d’être achevée grâce à la CCAS qui nous a offert une résidence à Anglet. A partir du 1er aout, cette création va tourner dans les centres de vacances et à 19h à Contre-Courant. »
A 18h et 20h Maintenant que je sais
de Catherine Verlaguet, mis en scène par Olivier Letellier.
Témoignages recueillis au Brésil par Hélène, une journaliste, en pleine dictature, de Magdalena et Luis. L’actrice remplie l’espace, le texte est très pointu. L’actrice a redonné une âme à Magdalena et Luis.
– »Quand on vient à Contre-Courant en famille, on sait que ça ne va pas être une soirée karaoké ! »
– »Contre-Courant, je l’ai découvert il y a plusieurs années. Mon meilleur souvenir « By heart » de Tiago Rodriguez, un spectacle qu’on n’oublie pas !
Atelier jeux de société :
-« Au échec on ne perd jamais, on gagne ou en apprend »
Guy
Témoignages recueillis dans le cadre de l’expo « Vivent les colos »
– »La colo, c’est une bonne expérience, on rencontre des gens, on fait des choses qu’on ne peut pas faire d’habitude. On rencontre de nouvelles personnes tous les ans.
Mes plus beaux souvenirs, la visite du plus grand aquarium du monde, la pratique du char à voile. »
Victor 13 ans
– »Mon pire souvenir, quitter papa, maman à 6 ans. Je ne suis pas très colo contrairement à mon frère et ma sœur.
Mon meilleur souvenir Hip hop à Paris et canyoning en Corse »
Alice, 17 ans
– »En tant que parents, je trouve que c’est une chance pour nos enfants d’avoir accès à toute la culture et aux activités ( ex : baptême de plongée!).
Je n’ai pas connu ça enfant et les voir partir l’été avec des activités super et un encadrement de qualité est un cadeau. Quelle engagement cette entreprise, quelle chance pour nous !
Avec des valeurs! Notre fille aînée de 19 ans, c’est ce quelle retient et ce qu’elle voudrait transmettre. Les colos CCAS ne sont pas étrangères à son orientation de vie. Notre éducation et la CCAS l’ont amené là-dedans. »
Delphine et Xavier, Vendée
– »Quelle chance d’avoir la CCAS pour proposer toutes ses activités. Quand les enfants revenaient de colos, ils nous soulaient avec leurs activités pendant un mois, cheval à Allos…On avait droit à toutes les techniques !
Ils étaient émerveillés. Je suis surpris que mes enfants ne mettent pas leurs enfants en colos !
Il y avait des colos avec des camps de passage, on y passait une nuit. Quelquefois on faisait un détour pour ne pas rater ça !. Vous vous rendez compte qu’ils ont été au Canada, qu’ils ont fait le tour de la Corse en bateau ! »
Gérald, Douai
TÉMOIGNAGES DE COLOS
Fille d’agent :
Les colos ont toujours été super. Dès le convoyage les amitiés se liaient. Les convoyeurs étaient sympa, souvent ils connaissaient mon papa car ils travaillaient ensemble sur Avignon. La petite larme du départ était vite oubliée. L’installation à la colo, c’était d’abord la chambre, le choix des copines de « chambrée » et puis la « tenue » : chemisette et short et chaussures (patogas « aigle » à la montagne, sandales plastiques à la mer). On n’aimait pas trop ces tenues mais après on n’y pensait plus. Par contre le dimanche on s’inscrivait toutes à la messe pour mettre nos « beaux » habits personnels.
A Contis, il y avait la piscine dans le camp et c’est là que j’ai appris à nager. A la fin de la colo j’ai eu mon brevet de 25m.
Nous faisions aussi des soirées, des bals, des feux de camps avec plein de chants.
A Contis nous avions fait des cabanes par équipe dans la forêt. Je me souviens que nous ya avions passé des après-midi entières pour la camoufler au mieux avec les fougères, des branches…
Nous goutions à l’intérieur bien cachés, quel plaisir !
Les moins bons souvenirs ce sont les marches dans les camps d’ados . On râlait tout le long du chemin avec nos sacs à dos. Quand ensuite j’ai moi même encadré des ados, je me suis rappelée de cette mauvaise volonté que nous avions.
A la Chapelle d’Abondance en Haute-Savoie, je me souviens de cueillettes de fraises des bois, et des myrtilles, un régal !
Le moment du départ était terrible. La séparation d’avec les copines de Paris, de Bretagne et d’ailleurs était tragique. Nous pleurions toutes, on serait bien restées une session de plus….
Jacqueline Ressot 1952 …
Dans le OFF
Carmen Flamenco au Chêne Noir à 22h
Adaptation de l’œuvre de Bizet et Mérimée.
Superbe musique, chants, très bien ! Magique !
Sur la route de madison au Chêne Noir à 19h45
Avec Clémentine Célarié. Bon jeu d’acteurs et autre style pour cette histoire d’amour mythique.
La guerre n’a pas un visage de femme. Je me rappelle encore ces yeux Au Chapeau rouge à 11h55
De Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015.
– »Des témoignages de jeunes femmes soviétiques parties au front pendant la deuxième guerre mondiale. Les perceptions sont différentes de celles des hommes qui donnent l’impression de ne pas faire la même guerre. On y trouve un rapport à l’intime très féminin, problèmes de promiscuité, vie de femmes….Les femmes ont souvent un rôle de soignantes et la vision de la guerre est autre. »
Alexandre
L’Avenir dure longtemps aux Doms à 10h30
En 1980 le célèbre philosophe marxiste Louis Althusser étrangle sa femme. En 85 il écrit l’avenir dure longtemps pour comprendre son geste de démence. Très belle mise en scène.
Comment va le monde ? De Marc Fevreau aux Carmes à 11h45
Clown plein de tendresse et d’innocence
L’Augmentation de Pérec au Chien qui fume à 20h45
Texte pas évident mais mise en scène et acteurs excellents.
Les règles du savoir vivre dans la société moderne à l’Adresse à 13h05
Deux jeunes ont repris le manuel du savoir vivre. Ils font participer la salle avec beaucoup d’humour.
La reine de beauté de Leenane aux Corps saints à 17h05
Avec Marie-Christine Barrault. Texte plein d’humour, dommage que l’interprète le fasse un peu trop mélo, je trouve que le texte ne s’y prête pas.
Corinne et Bernard
« Des images plein la tête »
quelques images de spectacles qui ont marqué les esprits de nos « jeunes critiques d’art en Avignon de la CCAS » :
Driftwood, Casius Circus, 14h15, à l’espace Présence Pasteur :
-« Un porte-manteau sur la tête – une fille à l’envers dessus : tout repose sur lui. Dans le regard du mec qui porte : on sent qu’il douille. Il ne sourit plus, pour le coup. Là, il serre les dents et les fesses, et croise les doigts pour que son amie ne tombe pas. De cette hauteur, ce serait la fin de sa grande carrière d’acrobate. Nous retenons notre souffle. »
Arthur
Le silence du miroir…..
« Instant : L’homme court. Dernières bribes de sa respiration, dernières secondes du spectacle. Les projecteurs s’éteignent un à un et l’acteur commence à s’évaporer lentement. La musique se fait plus forte, puis redescend doucement à mesure que les projecteurs diminuent leur intensité. L’acteur disparaît. Ne restent que la musique, les bruits de course et l’obscurité. Cette obscurité qui s’étale, envahit l’espace, le grignote petit à petit, pour ne laisser que le silence. Glaçant.
Et soudain l’explosion des applaudissements. »
Manoah
Réflexion : Et pourquoi j’écrirai ? Pourquoi écrire sur chaque spectacle, chaque artiste, chaque performance ? Pourquoi ne pas laisser les mots de côté pour une fois ? Inspirer, expirer, ressentir les émotions sans avoir à les traduire en mots, en phrases, en paragraphes ?
Non, non. Il faut continuer d’écrire. Pour continuer de vivre. D’exister. Manoah (again)
Dans le IN
Toujours Antigone
– »Un nuage, des lumières, on vole. »
La Fiesta d’Israel Galvan
– »Certains ont aimé, d’autres l’ont haï en le sifflant et ont quitté la Cour d’Honneur. Spectacle un peu dérangeant, J’ai trouvé quelques scènes longues et dérangeantes dans ce spectacle de flamenco revisité et modernisé même si Israël Galvan, dans ses chorégraphies, reste impérial et inégalable performeur »
Serge
PARLE LE 19 JUILLET 2017
A CONTRE-COURANT
Lecture rencontre animée par Alexandre Courban avec l’auteur Bernard Kieffer qui présente son livre Le frère perdu.
Où l’auteur plonge dans l’enquête de la disparition de son frère en Côte d’Ivoire en 2004.
– »J’ai découvert mon frère, son côté « sans peur » alors qu’il se savait en danger, en tant que journaliste, en enquêtant sur des sujets impliquant des enjeux économiques concernant des personnalités connues. »
– »Aviez-vous une expérience d’écriture avant de rédiger votre enquête ? »
– »J’ai participé en 1992 à un concours de nouvelles au sein d’EDF-GDF et ai gagné le premier prix. C’est d’ailleurs dommage que ce concours n’existe plus car je me souviens d’une standardiste qui s’était découvert un talent extraordinaire. A part cette tentative aucune expérience mais j’ai fait appel à un conseiller pour donner une structure plus dynamique et moins chronologique à l’histoire. »
– »Dans quelle domaine avez-vous travaillé à EDF ?
J’étais juriste dans le secteur hydraulique. C’est un monde de passionnés. Il reste encore des petites centrales hydrauliques qui fonctionnent avec des roues en bois ! »
O ma mémoire, la poésie ma nécessité publié par Stéphane Hessel à 88 ans.
Sa petite fille avec sa compagnie Rêvages en résidence à Contre-Courant, adapte ce texte à la première personne mettant en lumière les 88 poèmes appris par cœur par son grand-père en trois langues.
– »Les interventions de cette cie m’ont particulièrement marquées pour leur douceur et l’aspect culturel. J’apprécie aussi le côté engagée de la belle comédienne. »
– »Contre-Courant, super lieu et super accueil malgré l’éloignement. Programmation variée et équilibrée. »
– »J’ai adoré toutes les interventions avec la Cie Rêvages et Tetla, quelle émotion ! »
– »Contre-Courant, quelle réussite cette année encore ! Accueil toujours à la hauteur des évènements présentés. Convivialité, et bonne humeur !
Programmation très bien étudiée en fonction de l’actualité sociale. Le lieu est idéal sauf le mistral de samedi ! »
Témoignages recueillis suite à l’expo Vivent les colos
Alain, CMCAS
– »Mes meilleurs souvenirs :
En tant que colon, c’est à St Jean Pieds de Port. J’étais dans le groupe des 14-15 ans. On s’est perdu et on a passé une nuit dont je me souviendrai à vie dans une grange lors d’un orage.
En tant qu’animateur, la colo à Signes en camp équitation. Je n’avais jamais fait d’équitation de ma vie et j’ai pris plaisir à apprendre.
En tant que directeur dans le Vercors. Le projet CCAS était l’archéologie, j’avais envie d’exploiter toutes les activités possibles et j’y ai rajouté du canyoning, de la spéléo. A un jeune du camp qui n’aimait pas le canyoning, j’ai proposé une deuxième journée de spéléo et c’est devenu sa passion !
Mon pire souvenir, ma première colo à 9 ans, c’était près de Dijon, c’était un camp austère, très grand et mon petit frère de 7ans n’était vraiment pas bien, d’ailleurs il n’a jamais refait un camp !
Quand je suis devenu directeur, je me suis retrouvé à fouiller dans les cartons pour du matériel et je suis tombée sur les fameuses pataugas qu’on nous distribuait en arrivant, que de souvenirs sont remontés ! C’était étonnant de les retrouver à l’expo. J’ai vérifié s’il y avait une photo de moi dans les vitrines.
Melinda, 34 ans
Si je travaillais mal à l’école, j’étais punie de colo !
A Mouthe, on faisait du chien de traineau. On restait une semaine à chaque séjour, on était dix ados, un animateur, un DSAM et un mucher (husky).
On faisait du ski de fond et les sacs étaient dans le traineau, on s’est baladé jusqu’ne Suisse. On dormait dans les refuges sans électricité, on avait des lampes frontales. On ne se lavait pas ou presque pas ! On faisait de super gouters avec de la brioche et de la confiture ( moi qui n’aimait pas la confiture, j’adorais parce que c’était les vacances.
Ce sont les meilleures années de ma vie ! »
Moussa, directeur du camp des jeunes critiques d’art d’Avignon
– » Cette année c’est un petit groupe très motivé. Ce camp me permet de les initier encore plus à l’autonomie et à un esprit critique. Ce sont les jeunes qui font les résa des spectacles, qui organisent la programmation en essayant de voir différents styles de programmes, qui s’occupent de récupérer les factures. L’idée est de les lâcher les deux derniers jours pour une autonomie totale en fin de séjour en Avignon. On débriefe énormément sur chaque spectacle et particulièrement sur des spectacles avec du contenu sensible. J’aimerais finir par une citation :
Si on a deux oreilles c’est pour mieux écouter que ce que l’on a à dire, car avec l’équipe on se doit d’être beaucoup plus à l’écoute que ce que l’on a à dire ! »
Dans le OFF
J’ai bien fait à Gilgamesh Belleville à 17h30
La vie d’une femme de quarante ans qui se pose des questions sur la raison de sa vie et cherche à y trouver un peu de conscience.
Roman de Molière à 11h au Petit Louvre
Avec deux comédiens et un musicien avec une charrette qui se transforme, une belle mise en scène !
Les passeurs de l’aube à La Luna à 13h10
Un spectacle de fiction avec quatre comédiens sur une remise en question de théories sur la vie, la mort… Bonne mise en scène.
Pour un oui pour un non de Nathalie Sarraute au Porte St Michel à 11h
Original, innovant, pertinent, questionnant, bien porté par deux acteurs même si la mise en scène st un peu plate à mon goût.
Livret de famille au Essaion à 12h45
Quête de liberté et place de chacun dans la famille
People what people de Bruno Pradet aux Hivernales à 20h
Spectacle époustouflant qui dit tout sur les rapports humains, le groupe, la solidarité. On est restés scotchés au fauteuil par l’énergie des danseurs.
Comédiens, cette pièce je suis allée la voir deux fois. Une amie théâtreuse m’y avait emmenée un des premiers jours du festival, et j’avais tellement adoré, je me suis dit, faudra que les potes de la colo la voient aussi. Alors j’y suis retournée, avec eux. (Ce qui fait deux fois.) Mais laisse-moi quand même t’expliquer le pourquoi du comment ; qu’est ce qu’elle a, cette pièce, pour que ça vaille le coup de la revoir ?
On va commencer par le commencement : le résumé de la pièce. Alors Comédiens, comme son nom l’indique, c’est l’histoire d’une troupe (de comédiens, tu t’en doutes), et de toutes leurs péripéties, les auditions, les répètes, les moments d’exaltation, et les autres, un peu plus difficiles, qui jonchent la vie des artistes…
Ca vaut le coup d’être vu pour tellement de raisons, déjà c’est un concentré de fraîcheur, les comédiens ont une énergie dingue et t’éclaboussent de positivité, ils t’entraînent dans des scènes carrément cocasses et… c’est drôle, y a pas d’autre mot. Ca s’enchaîne avec un tel dynamisme que t’as du mal à voir le temps passer, l’humour est à la limite de l’absurde parfois mais ce n’en est que plus délicieux pour être honnête. Et puis y’a même des moments touchants, t’en as presque la larme à l’œil (je dis bien presque, ce n’est pas un drame t’en fais pas). Les gens du spectacle s’y retrouveront avec plaisir évidement, mais même si tu n’en fais pas partie, je ne doute pas une seconde que t’apprécieras.
En espérant t’avoir convaincu (et au fait, pour la petite histoire ; ceux de la colo ont adoré aussi). Bon festival à toi,
Sarah, camp jeunes
PARLE LE 20 JUILLET 2017
A CONTRE-COURANT
– Qu’est ce qui vous a marqué cette année ?
– »Dream Mandé-Djata mardi à 22h
»Page d’histoire méconnue de l’Afrique, accompagnement musical et vocal de Rokia TRAORE tout en délicatesse.
Rencontre après le spectacle très intéressante.
Et toujours la programmation de l’ensemble du festival de très grande qualité, riche en découvertes ! »
– »Contre-Courant possède un accueil original avec l’aboyeuse de chez Hermès. C’est un lieu apaisant et rafraichissant. Il y a une bonne programmation. Les rencontres avec les artistes permettent de comprendre leurs créations. Il y a des échanges sympathiques avec d’autres bénéficiaires autour de moments conviviaux.
La petite restauration est indispensable !
Mon souhait : QUE CET EVENEMENT DURE ENCORE TRES TRES LONGTEMPS »
– »To burn or not, pifomètrie, c’est compliqué d’être…
Mention spéciale aussi pour la compagnie Rêvages tous les jours et sur leur spectacle »O ma mémoire ». De bonnes initiatives en début de soirée de 18h à 21H.
FESTIVAL A PERENNISER MALGRE LES DIFFICULTES FINANCIERES. »
– »Contre-Courant, c’est une programmation variée (théâtre, musique, danse) et très accessible.
Bon accueil avec une mention spéciale pour « l’aboyeuse ». Par contre manque d’infos pour les agents d’Avignon (rien sur le site de la CMCAS!). »
– »Lieu très agréable, convivial, accessible avec un parking. Toujours pas de lien avec les autres CE, notamment les Cheminots ! »
– »En fait j’ai beaucoup de difficultés à répondre sur deux jours, le 18 et 19 juillet. Je me suis régalée car les spectacles étaient tous différents.
Dans mon hit parade, DREAM MANDE DJATA, les filles de Simone mais j’ai été ému par « O ma mémoire. »
– »Depuis 96 j’apprécie infiniment Contre-Courant. Je regrette que la durée du festival ait été raccourci. PUISSE T’IL DURER LONGTEMPS ! J’ai toujours plaisir à le faire découvrir. »
– » Dream Mandé ( Rokia Traoré)
Très grand émotion devant cette version très pure de l’épopée de l’empereur Soundiata Keïta. »
– »Excellent festival, merveilleux accueil, très bonne programmation, lieu très agréable, propice à la rencontre, à l’échange, à la convivialité, à la réflexion, à l’émotion aussi. Bravo pour l’organisation ! »
Tiphaine, animatrice du camp jeunes CCAS Avignon :
– » Ma première année à Contre-Courant a été la découverte d’un festival très complet avec des thèmes forts abordés. Je retiens les créations autour de l’écriture, de la résistance, du féminisme et de la différence aussi.
Le concert du groupe Courir les Rues & sa Band’ a constitué notre 1ere rencontre en groupe à Contre-Courant. Tout a débuté quand nous étions encore assis à notre table, à manger nos crêpes. La fanfare a défilé jusqu’à la scène… et dès ce moment-là, ça a commencé à swinguer ! Nous nous sommes rapprochés vers la scène au rythme de la musique. L’ambiance nous a emportés, et nous avons eu cette idée folle : enlever toutes les chaises et inviter les gens à danser avec nous en face des musiciens. Ils étaient neuf : le guitariste et chanteur, le batteur, l’accordéoniste, tous les cuivres… Et nous : la foule en déliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire !
Lori
L’Homme Nouveau, de la Compagnie Pernette
Le communisme a écrasé le prolétariat, la politique prend vie. Elle danse la femme aux tatouages. Elle ne saute pas, ne virevolte, mais elle contrôle… Le souffle des spectateurs, la lenteur de ses gestes, ses mouvements en suspension dans l’espace-temps. « Avez-vous aimé ? » Je n’en sais trop rien. Je ne sais pas ce qui était raconté, je n’ai pas suivi, n’ai pas réussi.
Avant ça, une autre « Miniature » de la même compagnie, une danse improbable à la piscine du camping. Sensualité, animalité, contre vents et marées… Dévoilement du corps, dévoilement de soi(e). Un duo resplendissant ! Une introspection. Un message caché, ressenti par ma seule personne, était au-delà du physique. Au fur et à mesure d’un échange, d’une amitié, ou d’un amour, les couches de vêtements tombent. Elles ont parfois du mal à s’enlever, un sursaut de résistance se manifeste, mais la carapace humaine s’effrite. A la fin, seuls les sous-vêtements restent.
Va-t-il les lui enlever ? Non. Elle l’en empêche, ça va trop loin.
Tout un chacun son jardin secret.
Non ?
Tia Chaumeret
Suicide assisté, One Man Show en OFF au Paradise Republique
« Est-ce que vous aimez la sodomie ? » s’écrit d’une voix enjouée le jeune humoriste. Et là… gros blanc. Personne ne rit, bien que ce soit la troisième fois que cette question ait été posée. Grincement des sièges, démangeaisons de la nuque, Paul se dépêche d’enchainer, mais c’est trop tard. Une gêne plane…
Quand un jeune humoriste entre sur scène, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre, et le résultat n’est pas toujours positif. Bien que résolu, Paul manque sûrement d’expérience, ce qui a d’après moi donné un autre sens à son sketch. Drôle mais parfois embarrassant. De grands blancs, dus à un public ne réagissant pas et un manque de fond apparent semblent être les choses à reprocher à ce spectacle d’humour censé être noir.
Tia
Marion, présidente de Contre-Courant
– »C’est ma première expérience de programmation. Je suis très surprise par le comportement des gens, ils viennent pour tout voir. Cette année j’avais programmé beaucoup de compagnies pensant que les gens choisiraient les spectacles mais non, il y a une boulimie de vouloir tout voir et le public prend à peine le temps de manger. Je tiens donc à remercier le public, je ne sais pas trop comment. Les artistes on les applaudit. On remercie les organisateurs et les techniciens mais comment remercier le public ? On pourrait discuter sur la notion d’un peu trop ! C’est génial !
Si tous les théâtres avaient un public comme cela, ils remplieraient. Ici on ne se pose pas la question : »est ce que ça a plu ? ». C’est le parti pris de Contre-Courant de proposer de la diversité, je veille à cela. Je veille à ce que ça soit pluridisciplinaire, audacieux, à ce que ça succite des débats ou des réactions. La durée fait qu’on se nourrit encore plus qu’à une seule rencontre culturelle. C’est dans ce temps fort de Contre-Courant qu’on peut se permettre tout cela et la réception est très bienveillante. »
Pascale, présidente de la CMCAS Avignon
– »Contre-Courant cette année a été super riche, mêm trop car on ne savait plus où donner de la tête. Comme d’habitude il y a eu tous les styles et de quoi provoquer beaucoup d’émotions.Il y a eu pas mal de jeunes à Contre-Courant, c’est bon signe, dont les jeunes du camp CCAS, nos fidèles.J’ai une grosse frustration car je n’ai pas pu participer aux temps de poésie de la compagnieRêvages. »
Aurélia, organisatrice de Contre-Courant
– »On a eu une très belle édition, avec du monde, beaucoup d’agents et une équipe du tonnerre. Il y a eu une belle programmation et plein de jeunes. A Contre-Courant on est en communication permanente pendant une semaine et se retrouver seule quand c’est fini dans sa voiture, sans personne, c’est dur !
Dans le cadre de l’exposition Vivent les colos !
– » je me souviens d’un convoyage difficile, on a raté notre correspondance pour aller au centre près de Fontainebleau, suite au retard du train Avignon Paris. J’amenais deux enfants pour un stage de foot au centre de Clairefontaine. Il a fallu changer plusieurs fois de trains à l’aller comme au retour. Une vraie épopée !
Serge D
– »Mon meilleur souvenir, un séjour en tant que directeur, sans faute avec les 12-14 à Taco. Tout a été facile et a bien fonctionné ! »
Serge
Christophe Vanhoutte, président national de la commission culture, a ouvert le buffet de clôture du festival avec un discours militant sur les activités sociales et la mobilisation qui devra se mettre en place à la rentrée.
CONTRE-COURANT a fini en beauté avec de la danse et un défilé de machines géantes.
A l’année prochaine !
Dans le IN
– »En Avignon c’est Antigone qui m’a plus dans le IN. J’ai été fidèle aux lectures « ça va le monde de RFI et aux ateliers de la Pensée : Comment réinventer le progressisme.
La Fiesta dans la cour d’honneur, quand on m’a explique le contenu, j’ai un peu mieux compris ce spectacle de flamenco qui n’est pas vraiment un spectacle de flamenco avec sur scène, ce qu’on voit d’ordinaire dans les coulisses : des gens qui boivent, des rêves de la fête, des gens malades ou en état d’ébriété.
Dans le OFF
– » J’ai préféré On the road de Fawaz »
Le maniement des larmes
Une trilogie, le premier est sur l’affaire Elf et celui ci sur la vente d’armes.
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