Travailler à Fessenheim : une exposition photographique d’Eric DEXHEIMER
Vous pouvez la visionner en suivant le lien : https://s.joomeo.com/i/569501c695cd8
A la demande de la CCAS et de la CMCAS de Mulhouse, le photographe Eric DEXHEIMER est allé glisser son objectif au cœur de la centrale de Fessenheim.
Après une immersion de plusieurs mois au cours desquels le photographe a su saisir la réalité des relations sociales sur le site, il en ramène une réflexion en images sur le génie humain au service de l’un des fleurons de l’appareil industriel français. Ses photos nous laissent ainsi entrevoir la part humaine que représente le défi technologique du fonctionnement de la centrale et les trésors d’intelligence collective qui y sont déployés pour le relever. Placées par chaque agent au cœur de son travail, ce sont ces qualités humaines que cette exposition photographique nous restitue et dont les Activités Sociales de l’énergie ont voulu porter témoignage.
Le photographe :
Eric DEXHEIMER trouve son rapport au monde entre l’interrogation, la transcription et la confrontation. Son parcours de photographe le conduit dans l’univers des autistes, dans l’intimité des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, dans la banlieue de Paris, de Maubeuge, auprès des enfants des rues dans le monde.
A propos de l’exposition : Michaël FIESCHI, Pdt de la CCAS, et François POTTIER, pdt de la CMCAS de Mulhouse.
A Fessenheim comme ailleurs, le travail est une activité humaine pas tout à fait comme les autres. Quel que soit son métier, on n’y fait pas que gagner sa vie dans un emploi. Quel que soit son poste, on n’y fait pas que suivre des prescriptions ou des procédures. Que l’on soit femme ou homme, on y investit son intelligence, son expérience, sa sensibilité et ses émotions. On y pense, on y invente, on y ressent. Toutes choses sans quoi le travail ne pourrait s’accomplir. On peut y être heureux ou malheureux parfois. Le travail c’est quelque chose qui ressemble à soi, un peu ou beaucoup. Quelque chose qui nous fait tout autant qu’on le fait. Dans le rapport aux autres. Au collectif de travail où s’agrège une connaissance commune qui nous grandit bien au-delà de ce qu’on est individuellement. Aux technologies qu’on s’approprie pour les rendre à leurs humaines finalités. Aux valeurs partagées de justice, de dignité et de solidarité qui nous font citoyens jusque dans l’intimité du travail. Travailler à Fessenheim, c’est œuvrer. Pour soi comme pour la société.
Et vous, que pensez-vous de votre travail à vous ? Faites-nous en part.
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