Les PARLE à Contre Courant et chez les Ados mardi 14 juillet

Atelier PARLE du mardi 14 juillet

Elsa, Lorraine Mon beau frère est à la CCAS. Ça fait huit ans que je viens à Contre Courant, c’est formidable. Le public est très différent. On sait qu’à la CCAS c’est pensé ! C’est sympathique, c’est convivial, on y trouve toute forme d’expression. Je suis du Nord et je connais le metteur en scène Guy Alloucherie, on est originaire du même village. Il a d’ailleurs fait une pièce La Base Onze 19 sur la mine existante près de ce village. Ses spectacles sont toujours très complets avec de la danse, de la musique et du texte. Je suis enseignante en lycée technique et je ne veux pas emmener mes élèves voir du classique aussi je les emmène voir les pièces de Guy Alloucherie et ils adorent. A Avignon j’avais vu la Maison de la Force d’Angelica Lidell, J’aime bien la manière dont Guy s’empare en hommage de ce personnage et en fait une création pour plusieurs femmes. Le Masque et la plume ont recommandé ce spectacle.

Fabien, directeur du camp CCAS à Avignon C’est le début du camp, ça fait quatre jours que les jeunes sont là. J’ai vraiment un groupe sympa, ils ont l’air plutôt tranquille et pas trop « testars ». Je suis content, je crois encore un peu en l’espèce humaine grâce à eux. Quelquefois je prends un peu peur de la direction où va notre monde, j’ai des doutes. Avec ce groupe on est parti sur une très bonne dynamique. Je n’ai fait qu’une seule colo quand j’étais enfant, mes parents s’étaient saignés pour me la payer, une chance pour moi, de là j’ai passé mon BAFA et à 22 ans j’ai plongé à la CCAS. J’ai la chance avec mes groupes de fréquenter différents festivals. Cette année mes animateurs sont très jeunes, je pourrais presque être leur père, j’ai un rôle de « passeur ». Les conditions de travail sont exceptionnelles, on est quatre adultes pour quatorze jeunes. Bravo pour l’éducation populaire.

Marie. Contre Courant je viens de le découvrir par hasard, j’ai une copine qui joue ce soir dans UBU et comme la jauge de spectateurs a été augmentée on a vite appelé pour avoir des places. On est une compagnie de théâtre et on a joué à Avignon en 2013 « Morts sans sépulture ». Ça a été une super aventure Avignon même si c’est cher mais ça nous a permis d’avoir des contacts. On est dix dans la compagnie et ça fait un peu peur aux programmateurs, on tourne avec les scolaires et quelques petites municipalités nous font confiance. On fait du texte militant. On travaille sur une nouvelle création de Philippe Gautier sur: Comment traiter et traduire la violence.

LES JEUNES DE LA CCAS DEVIENNENT CRITIQUES LITTÉRAIRES

Aimer si fort.

aimer5 Une pièce où on apprend qu’aimer n’est pas si simple… Compagnie : Hendrick Van der Zee mise en scène : Guy Alloucherie Aimer si fort est une adaptation du texte d’Angelica Lidell qui raconte la détresse de la femme, grâce à des moyens comme le cirque, le théâtre, la danse… La femme dans la société d’aujourd’hui qui doit passer par l’épreuve. On nous fait part de machisme, de violence verbale, physique, mentale, sexuelle… C’est dans un décor familier, que cela se passe, mêlant charbon, briques, des matériaux durs, qui représentent une certaine violence. Le jeu des acteurs est impressionnant, il fait monter les émotions telles que la peur, la tristesse, la terreur… Le texte est violent, fort, Angelica Lidell et les acteurs n’ont pas peur des mots, n’ont pas peur de dire la vérité, n’ont pas peur de parler de choses terribles, qui peut arriver à n’importe qui. On parle de vie, de mort, d’amour et de violence qui peut provoquer un choc émotionnel chez le spectateur. Avis personnel : Bien que la pièce requière une certaine force mentale pour oser la comprendre, je l’ai apprécié. Aimer-si-fort-Cr+®dit-photo-J+®r+®mie-Bemaert-Maggie-Del+¿gliseSeulement apprécié car, certainement du au fait que je ne sois pas encore suffisamment mature pour comprendre certaines références, il y eut des choses que je ne compris pas. Peut être bien que je n’ai pas osé la comprendre… C’est une pièce vraiment dure où on parle de la violence. Surtout la violence sexuelle. Cette pièce m’a pris aux tripes car, malheureusement, je me suis retrouvée dans certaines histoires… Je dois avouer que quelques larmes ont coulé lorsqu’ils évoquaient les hommes qui, sans aucun remord, sans aucune pitié, traitaient mal les femmes verbalement « pute » « salope » « garage à bite », physiquement : raclées… sexuellement: attouchement, viol… Ou la violence telle que la mort. Pour aller voir cette pièce, il faut, cependant de l’autodérision et beaucoup d’humour. En effet, certains sujets extrêmement graves sont traités avec humour, un humour dérangeant…C’était intéressant d’avoir le point de vue des comédiens par rapport à leurs réactions lorsqu’ils ont lu le texte d’Angelica Lidell. Conferencia estrenos marzo, Teatro CDMXJe recommande cette pièce, aux personnes qui ne sont pas trop sensibles car le sujet est vraiment très dur, les propos sont crus, la mise en scène n’a aucune pitié pour nous mettre, parfois, mal à l’aise… Cette pièce m’a appris que je suis chanceuse et qu’il ne faut pas que je me plaigne de choses… Ridicules… Car, même si ce genre de choses arrivent n’importe où et avec n’importe qui, ici, nous avons plus de chance qu’à Mexico, le lieu de toute cette violence envers les femmes. J’aimerais que beaucoup de gens puissent voir cette pièce et qu’ils puissent se rendre compte de la violence faite aux femmes, j’aimerais que ce monde change, qu’il n’y ait plus cette violence… Mais avant ça, il y aura beaucoup de temps qui passera…CANNELLE

Aimer si fort « Aimer si fort » est une pièce où se mêlent les arts du théâtre, de la danse et du cirque dans une ambiance apocalyptique, avec neuf femmes qui expriment leur souffrance et leur dégoût envers le monde – qu’elles pointent comme résolument machiste – dans lequel elles vivent. Apocalyptique, c’est le mot : la scène, qui, dès le début, se montre avec en fond un mur de briques, semble pervertie à mesure des scènes, alors que les comédiens s’enfoncent peu à peu dans l’horreur. Le sol est bientôt jonché de briques, de sang et de bière, tandis que les acrobates continuent leurs figures au-dessus de ce sol dévasté, nous plongeant dans un certain malaise à l’idée qu’une puisse tomber et se blesser. Les éclairages également, contribuent à cette ambiance : la lumière fait parfois des personnages des figures fantomatiques, à demi plongés dans l’ombre. J’ai trouvé la prestation des acteurs exceptionnelle : déjà de par la qualité des danses et des figures, mais aussi du jeu d’acteur, à mon avis très difficile, qu’elles ont particulièrement bien maîtrisé. Elles ont réussi, avec succès, à jouer ces femmes pétries de colère et de douleur, à la fois terriblement fortes et faibles, voire dépravées, n’hésitant pas à se montrer pour témoigner de la dureté de la condition féminine dans laquelle elles se disent enfermées. J’ai aussi beaucoup aimé les costumes. Je les ai trouvés pertinents, choquants, c’est vrai, comme lorsque deux femmes sont arrivées avec le torse ensanglanté. Ce n’est pas tant l’esthétique des costumes qui m’a plu, mais plutôt le message qu’ils voulaient faire passer, leur signification. Le texte, enfin. Les témoignages à plusieurs voix, tout comme le reste, ont gardé un aspect percutant qui nous pousse indubitablement à réfléchir. Les comédiens ne font pas dans la dentelle, ils disent les choses comme elles sont, souvent de manière vulgaire. Il y a comme une volonté d’ébranler, presque violemment, le spectateur. Pour conclure, je dirais que l’aspect dérangeant de la pièce lui donne finalement toute sa force. Il nous amène à nous poser des questions, revendique la liberté de la femme dans un monde où cette notion n’est pas toujours évidente. SARAH

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Dans le OFF Motobécane au Roi René à 18h40 A Avignon depuis huit ans ! On sillonne les routes de Picardie en compagnie de Monsieur Motobécane qu’une rencontre avec une fillette de huit ans va bouleverser sa vie.

 

LES ATELIERS DE LA PENSEE O A nouveau l’intervention d’Alain Badiou sur l’Amour, Le communisme commence à deux avec l’Amour. L’amour redevient la sécurité, on observe un retour au mariage. Avec les difficultés de la société la sécurité prime et le mariage redevient prioritaire. C’est le communisme minimal.

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