A Contre-Courant
Dans le cadre du partenariat avec le festival d’Avignon
– J’ai été très touché, superbe.
– J’ai vu des femmes battues, soumises à leur condition et coquettes ç l’intérieur de chez elles
– Pas toujours clair pour moi, plutôt que battues elles étaient plutôt en état d’auto flagellation
19h 1336 PAROLE DE FRALIBS
– Spectacle qui donne envie de transmettre
– Ca fait réfléchir. Malgré le froid et le vent on a été passionné.
– Génial
– Lutte exemplaire
– Formidable de travailler de façon positive
– Magnifique, extraordinaire
– Ca m’a fait penser à Plate Couture, On y retrouve le même militantisme qu’à l’usine Lejaby, c’est un spectacle à voir cette lutte de femmes courageuses. C’est un ballet d’émotions accompagné de chansons( osons le « cri »!) ca m’a pris au cœur, ça m’a donné le frisson
« de belles guerrières dans des corsets de soie ». Je conseille ce spectacle pour la fête de la femme.
Marianne Alberti
CMCAS Marseille
OFF
Au théâtre du Balcon à 17
C’est une histoire vraie dans un huit clos entre une handicapée légère et son amoureux qui a abusé de sa naïveté. Le texte est bien écrit. Il parle d’amour avec des mots tellement simples et tellement beaux. Il y a une belle mise en scène
Marianne
Les bienfaisants
Au théâtre du GRAND PAVOIS à 12h
Sur fond d’hypocrisie avec la bienveillance de gens qui œuvrent en Afrique sur fond de Sida. Cinq excellents comédiens et une mise en scène de qualité.
Going home
Théâtre des Doms à 10h45
Au rythme du battement de la batterie et de nos cœurs, ce spectacle écrit par Vincent Hennebicq nous livre la véritable histoire de Michalak l’Ethiopien.
« Ils me regardent » ce sont les premiers mots prononcés par le jeune homme. Son braquage de banque a mal tourné et il se retrouve contraint de s’enfuir loin, loin du pays qui l’accueille mais qui ne l’aime pas. Suite aux multiples péripéties lors de son parcours, il s’installe en Ethiopie ou il commence sa vie, sa vraie vie. Ce spectacle émouvant rappelle qu’il ne faut pas perdre espoir, jamais. La musique nous emporte de ci de là en Ethiopie puis en Europe et nous fait tout oublier, tout sauf cette histoire que l’on vit à travers le jeu des acteurs. Piano, violon, batterie et guitare sont les bienvenus dans ce monde ou un seul petit événement peut changer la vie d’un homme à jamais.
Tia, jeune du camp de la CCAS
Going Home
j’aime bien ce titre, il est assez parlant. Ce spectacle diffuse des émotions que le narrateur veut nous faire partager ce qui fait que ce spectacle est une expérience inoubliable.
Il raconte la vie d’un jeune Ethiopien à qui il arrive plusieurs aventures autant bonnes que mauvaises.
La mise en scène inclut un narrateur et deux musiciens. Le décor fait penser au pays natal du narrateur avec la projection d’un petit film. Les deux musiciens jouent le rôle de comédiens de temps en temps dans la pièce.
Ce spectacle m’a énormément ému et beaucoup plu avec le jeu du narrateur, la musique entrainante qui m’a donné envie de suivre l’histoire. Je conseille vraiment ce spectacle pour les personnes qui aiment voyager, il a vraiment sa place au festival d’Avignon.
Andreï, jeune du camp de la CCAS
IN
Intrigues dans la cour des Damnés
S’il y a un spectacle que je conseille d’aller voir, c’est bien les Damnés.
Une mise en scène époustouflante, des comédiens prodigieux et des personnages ambitieux. Certes on me dira que le scénario est le même que celui du film, dont il est inspiré mais je dirai qu’il ne
s’agit pas d’un véritable argument puisqu’on peut dire la même chose de chaque film ou spectacle tirés d’une autre œuvre. Dès le début de la pièce on est plongé dans une intrigue autour de la gestion d’une manufacture fournissant le mouvement national nazi qui s’annonce intéressante. Un peu difficile de repérer qui est qui cependant. Un personnage incroyable entre tous, Martin, dérangeant, fou, intriguant. Il nous permet de faire un parallèle avec la victoire de la folie à l’époque à laquelle se déroule cette pièce. On peut le voir sous différentes formes, manipulé puis manipulateur, dangereux à la manière d’une bombe prête à exploser à chaque instant entre nos mains. Pour ce qui est des autres personnages, le spectateur ressent tour à tour de la haine puis de la pitié à leur égard.
Ce spectacle a tout pour être le spectacle phare du festival et je conseille à quiconque cherchant un spectacle de qualité pour ressentir des émotions fortes d’aller le voir.
Maël, jeune du camp CCAS
TRISTESSES
D’Anne Cécile Vandalen
Que j’intitule aussi « L’île de la mort qui tue »
Drame bouleversant par son actualité dont la corrélation, théâtre, cinéma, musique est un véritable ajout.
On entre dans l’immense salle et les éclairages sont si faibles qu’on aperçoit à peine le décor. Trois petites maisons et une église à taille humaine dont la croix perchée suggère déjà le manque de spiritualité de la paroisse. Dès la scène d’ouverture, on fait connaissance avec un maire, père de famille complètement allumé, l’archétype du « beauf » par excellence et cerise sur le gâteau, il est violent et abuse de son autorité sur toute la communauté. Par exemple il n’hésite pas à humilier publiquement sa femme hyper sensible « j’ai épousé une femme fontaine mais je me suis trompé de modèle »
Tous les personnages sont des poncifs et c’est justement cette particularité qui donne naissance à l’ambiance de thriller créé par l’incommunicabilité des autochtones de l’île désertée.
Intéressant de noter deux éléments déclencheurs, très vite après la scène d’ouverture on assiste à la découverte d’une vieille femme Ida pendue au drapeau national. Cette mort provoque l’arrivée de sa fille, femme extrémiste, nationaliste, manipulatrice qui causera la ruine, le déshonneur puis la mort de tous les habitants.
Le metteur en scène a choisi de faire un spectacle multi genre mélangeant théâtre, cinéma et musique, un chef d’œuvre de technique. Lorsque les personnages entrent dans le décor, le cinéma prend le relais du théâtre avec deux cameramen cachés dans le décor. Deux musiciens jouent aussi les deux personnages des deux frères morts transformés en fantômes errants.
J’ai particulièrement apprécié la scène de la chapelle projetée où tous les personnages sont réunis dans un placard et rendent hommage à la morte. Le mari arrive en retard à l’enterrement. L’une pleure sa seule amie, l’autre croit lui faire un bel éloge en la comparant à une tarte aux pommes, pire, la femme du pasteur raconte un épisode peu flatteur de la vie de la morte menant les habitants au fou rire.
En bref un spectacle remarquable par sa complexité et par son message politique. Du gros calibre.
Manon
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